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Moi en mince

29 juin 2022

Timide retour en mieux...

Oui cela va mieux. Absente depuis longtemps, deux mois, au jour près. C'est drôle, j'avais presque oublié ce blog, c'est un commentaire récent qui m'en a fait reprendre conscience. Un commentaire qui est apparu dans ma boîte mail, quelqu'un que je ne connais pas, qui ne me connaît pas et qui pourtant prend de mes nouvelles par message interposé.

Merci à toi, anonyme de passage de t'être enquis de ma santé! Et de m'avoir redit ce que je sais déjà que les mots ont un pouvoir soignant...

Surtout que la vérité, c'est que cela va vraiment mieux. Mine de rien, sans même y penser, le moral est remonté, l'optimisme a refait surface et surtout, ma colère a disparu.

C'est ce qui me surpend le plus. Je subis encore l'effet surprise. Je me surprends à me demander in petto plusieurs fois par jour mais où est passée ma colère, cette colère omniprésente, contre tout, contre mon entourage proche et essentiellement je dois bien l'avouer contre mon cher et tendre qui partage ma vie depuis 40 ans...

J'ai une forte tendance à monter dans les tours à une vitesse folle. Quand j'étais petite on disait de moi que j'étais soupe au lait, expression désuète s'il en est mais bel et bien parlante !

Je ne supporte pas la chaleur. Je ne parle même pas de canicule. Dès que le mercure monte au-dessus de 24/25 degrés mon moral chute dans les chaussettes. Et je râle. Contre tout. Oui, contre lui, ok. Et cette année, pourtant Dieu sait s'il fait chaud, et je vis dans le midi bien caniculaire, eh bien, je ne m'entends jamais dire qu'il fait chaud et cerise sur le gâteau, cette canicule n'affecte même pas mon moral. Bref, ça va mieux, je ne dis pas que je ne râle plus (faut pas rêver!) mais je sens que cette colère a disparu.
Alors je me prends à rêver, si la colère a disparu, peut-être que d'autres choses gênantes vont disparaître à leur tour...

Stay tuned...

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29 avril 2022

Pas vraiment mieux…

la grande forme n'est pas vraiment au rendez-vous 

Je suis à l'instant même en train de verser quelques larmes à la lecture d'un billet Instagram de madameledocteurvagin . Je ne sais pas mettre de lien vers insta, je suis sur ma tablette et je suis limitée... j'arrive à publier c'est tout! Et c'est déjà pas si mal, restons positives!

Le billet de cette extraordinaire cardiologue de banlieue incroyable de bienveillance résonne en moi tellement fort...

Je ne me soigne pas. Je ne vais plus chez le Kiné ni chez aucun spécialiste. Je ne supporte plus les réflexions sur mon obésité. je ne suis pas idiote, je me vois je ne suis pas aveugle, et mes articulations sont suffisamment sensibles pour me le rappeler au quotidien. La souffrance physique et psychologique est bien présente! J'ai la chance ( peut-on parler de chance?) de ne pas avoir besoin de prendre des médocs tous les jours, pas de cholestérol ni d'hyper tension, ni même de diabète qui pourraient m'obliger à un renouvellement régulier d'ordonnance.

je vois la toubib généraliste une ou deux fois par an, je fais des analyses médicales qui confirment en effet que je n'ai rien de grave si ce n'est une très grosse carence en vitD et c'est tout.

Et pourtant j'ai mal partout mes articulations souffrent tellement 

il me faudrait voir une dermato, une endocrino pour mon nodule thyroïdie, une Rhumato, mais l'idée même de dévoiler un centimètre carré de peau m'est insupportable... pourtant au fil des ans j'ai quand même fini par trouver des thérapeutes compréhensifs mais mes complexes me barrent la route des soins. Je redoute la réception du courrier de dépistage du cancer du sein. ( Qui bien entendu partira à la poubelle !) Ma dernière mammographie remonte à plus de dix ans. Certains pensent que je fais l'autruche parce que j'ai peur du diagnostic ! C'est l'examen lui-même que je redoute ! 😱

je suis donneuse régulière de sang et de plasma et le poids inscrit sur ma fiche est bien loin de la vérité. Quand on me demande si rien n'a changé je mens effrontément en affirmant que non! 
J'affiche mon âge sans aucun complexe, il n'en est pas de même pour mon poids !!! 

mon poids stagne je reste lourde et malheureuse, coupable aussi encore et toujours d'être grosse et suralimentée dans un monde où la moitié de la population meurt de faim...

je tente un petit coup d auto persuasion, allez! Aujourd'hui ça va aller mieux, aujourd'hui je ne vais pas me gaver, je vais manger calmement et avec joie, je vais accueillir mes émotions et ne pas leur répondre avec du chocolat et/ou du saucisson/saint nectaire and co... ( je suis en Auvergne pour quelques jours avec toute la bonne chère locale)...

 

14 avril 2022

Détourner mon esprit...

... de ce qui me taraude. De cette furieuse envie de sucre. Dès la fin du repas, à peine posée sur mon fauteuil, l'envie est apparue. Elle a surgi dans mon esprit. Et depuis j'essaye de la faire passer. Je n'essaye plus de résister. Je sais que c'est pire. Si je résiste, l'envie va grandir, m'envahir jsuqu'à ce que je la satisfasse. Je sais comment la faire taire.

Il me suffit d'aller dans la cuisine, de sortir les ingrédients, et de me la cuisiner ma douceur. Je la vois. Je la sens déjà. Elle est toute prête dans ma tête. Tous mes sens la reniflent, la goûtent.

Je la vois ! Je fais dorer de l'ananas en boîte, tranches coupées en morceaux. Avec du sucre et du beurre, dans la poêle, ça sent tellement bon le beurre et le sucre qui cuisent ensemble. Cette douce odeur de caramel...

Pour éviter de me le faire cuire ce dessert obsédant, envahissant, je vais me le raconter. Et laisser passer l'envie. Je vais essayer de me satisfaire de l'histoire de mon joli dessert... Je continue. Quand l'ananas a pris une jolie couleur ambrée, que le sirop s'est épaissi, j'y ajoute quelques cerises confites au marasquin. Celle de Lidl sont à tomber. Une merveille de douceur en bouche, parfumées et croquantes, très sucrées bien sûr, mais c'est si bon le sucre, si rassurant !!!

Pendant que les fruits finissent de confire dans leur bain de sucre beurré, je bats deux oeufs, j'y ajoute encore du sucre, puis de la vanille, un peu de crème, de la farine. Je fouette le tout. Un peu de rhum? Pourquoi pas, cela accentue encore les vapeurs enivrantes qui s'échappent de la poêle.

Voilà, c'est presque fini, je verse l'appareil dans la poêle, sur les fruits, un couvercle, à mi-cuisson je retourne délicatement, ou bien je la fais sauter cette belle crêpe bien épaisse et bien garnie. Voilà, il est prêt mon dessert et c'est une merveille à déguster, encore un peu chaud...

Bien sûr que j'essaye d'analyser pourquoi cette envie irrépressible venue du fonds des âges m'a sauté dessus ce soir. Je suis réellement en direct ici en train d'essayer de la laisser passer.

Oui on a eu des mots mon mari et moi hier. Pour une broutille comme bien souvent. Dans cette situation, je comble ma frustration, ma colère, en mangeant. Aujourd'hui, pas de colère, pas de frustration. Que des mots gentils.
Et pourtant la compulsion est là. Bien présente.

Quand je ne vais pas bien, je mange.

Quand je suis heureuse je mange. Quand je ne suis ni heureuse ni malheureuse, je mange encore.

Je n'ai pas faim ce soir. Je pense objectivement que la quantité de nourriture mangée ce soir était normale/rassasiante. C'était aussi très bon. En règle générale, on mange des choses bonnes chez nous. Pas nécessairement des trucs chers ou compliqué. C'est même plutôt simple et pas cher. C'est bon, équilibré aussi la plupart du temps.

Je suis rassasiée, mais j'ai envie de me faire un dessert sucré.

Allez, soyons honnête. Le fait de venir l'écrire ici m'a permis temporairement de différer la compulsion.

Je n'ai pas l'impression que je me suis battue contre elle. Je l'ai laissée venir et j'ai essayé de me changer les idées en couchant mes mots sur mon blog.

Un jour après l'autre...

 

11 avril 2022

Déposer les armes

Je dois arrêter de me battre contre mes kilos. De lutter contre moi-même.

Pendant la rencontre en visio, de nombreuses images sont remontées à ma mémoire. Je ne les ai pas notées, faisant confiance à ma mémoire, me disant que les choses importantes referaient bien surface un jour ou l'autre. J'ai peut-être bien présumé de la qualité de ma mémoire...

Ce n'est pas la grande forme niveau alimentation en ce moment. Je mange trop. Pas jusqu'à en être malade mais trop. C'est sûr.

J'ai beau être une grande fille raisonnable (arf arf!) j'attends encore le coup de baguette magique... qui ne viendra pas je le sais. La baguette magique elle est dans ma tête. Elle doit m'aider à déprogrammer les vieux schémas.
Je l'écris pour m'en convaincre.
Je vais continuer à l'écrire, au risque de me répéter interminablement, pour ne pas l'oublier.

C'est ma vie c'est moi qui en suis responsable.

Quoi qu'il arrive je ne me remettrai plus jamais au régime. J'ai banni ce mot de mon vocabulaire.

Je ne veux plus me battre contre mes kilos, c'est un combat perdu d'avance.

Les kilos vont s'envoler. Parce que j'y crois, parce que je veux m'alléger.

Parce que je souffre d'être trop lourde. Parce que l'été va arriver et que je vais encore crever de chaleur dans des vêtements qui essayent de me camoufler. Parce qu'il fait déjà trop chaud... Que j'ai dû aller voter en voiture alors que le bureau de vote est si proche de la maison mais cheville talon et genou étaient trop douloureux...

Parce que j'ai besoin d'aller chez le médecin et que mes complexes m'en empêchent. Parce que je dois voir une gynéco, une dermato a minima...

 

Demain est un autre jour. Demain je serai apaisée.

Demain je ne me réveillerai pas en pensant déjà au repas de midi !!!

 

 

 

9 avril 2022

La peur de manquer, suite

J'allais titrer ce billet "le manque" mais je réalise que ce n'est pas le manque qui me hante. Mais bien la peur de manquer. Cela fait bien longtemps que je ne manque de rien!

Quand j'étais petite, enfin quand j'étais beaucoup plus jeune, j'ai ressenti le manque. Oh! pas le manque de nourriture essentielle, il y a toujours eu de quoi manger à la maison, même si nos repas n'étaient pas toujours ni très équilibrés ni très copieux. Mais le manque de douceurs sucrées. Je me souviens de voir mon père partager des rochers au chocolat, ceux emballés dans du papier rouge et doré.

Partagés très équitablement, pour sûr! Ils étaient justes les parents. Mais il fallait partager. Et j'ai bien sûr plus tard moi aussi, appris à mes enfants à partager.

Dès que j'ai pu je me suis acheté mes propres bonbons et chocolats et biscuits pour moi toute seule. Je n'avais pas à les partager. Je piquais de l'argent dans le porte-monnaie familial et je m'achetais ma dose. Je pense que j'ai commencé à l'âge de 14 ans. Quoique... en y réfléchissant, piquer des pièces et m'acheter des bonbons, je l'ai fait avant...

Résultat, j'ai été bien punie, je mangeais mes bonbons le soir dans mon lit, je zappais le lavage de dents et j'ai eu mes premières couronnes très tôt! Le bon Dieu t'a punie m'aurait dit ma grand-mère !!!

 

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8 avril 2022

Peur de manquer ...

L'abondance de nourriture dans ma vie n'empêche pas ma peur de manquer. Peur maladive. Pathologique.

J'ose à peine, même dans ces pages anonymes, décrire les sentiments qui me hantent quand je dévore un aliment ... avant que quelqu'un d'autre ne le mange avant moi...

Et j'ai honte. Honte de me cacher parfois pour manger. Honte de ne pas le laisser ce bout de fromage ou cette part de quiche. Honte de manger vite vite les dernières crevettes, le dernier morceau de gâteau, voire les dernières feuilles de salade ...

J'ai l'impression que les choses ont empiré depuis que mon mari est à la retraite. Ou du moins que cela ne s'est pas arrangé. Avant, j'étais seule à la maison toute la journée ( ou au boulot) et je pouvais gérer la nourriture comme je voulais. Alors que maintenant, nous sommes tous les deux à la maison et nous prenons quasiment tous nos repas ensemble. Souvent je prépare trop, pour être sûre d'avoir "ma dose". Oui, je parle comme une toxicomane...

Je peux piquer des colères quand il a mangé un truc que je gardais pour moi. Pas plus tard qu'hier soir, j'ai failli lui faire une scène parce qu'il avait mangé un yaourt à la pêche que je comptais manger. Une scène pour un yaourt !! Enfin !!! Alors que cela va bientôt faire 40 ans que l'on vit ensemble...

Alors oui j'ai honte...

Demain je continue à parler du manque, parce que oui, je pense que je tiens un truc là ...

Et aux quelques lectrices qui sont venues se balader sur ces pages je lance un appel ...

Laissez-moi un petit mot! Même anonyme !!!

En attendant je vous offre le mantra du soir

Tous les jours je vais de mieux en mieux et demain je serai plus légère parce que je le mérite!

Quant à ma lectrice des USA, toi aussi laisse une trace please !!!

 

 

 

 

 

6 avril 2022

Debrief !

Absente de ces lieux depuis plusieurs jours, je reviens gonflée à bloc (ah ah ah !! le poids des mots!!) après une visio d'hier soir. Je m'explique. Aurore ma mangeuselibre préférée avait organisé une rencontre virtuelle de ses clientes.

C'est ainsi qu'à 20h nous nous sommes retrouvées devant nos écrans respectifs. Joie du progrès! De Suisse ou d'Italie, du Maroc ou du Canada et bien sûr des quatre coins de l'hexagone, un peu intimidées, nous nous sommes découvertes.

Un tour de table  et deux heures plus tard, l'émotion était là, palpable. Non je ne suis pas la seule à me sentir triste, perdue, abandonnée. Oui, nous sommes nombreuses à combler nos vides affectifs avec de la nourriture.

Oui les régimes nous ont bousillées. Oui la vie est difficile. Mais nous ne sommes pas seules.

Nous suivons toutes le même programme.

J'aurais voulu que cela ne se termine jamais. J'ai du mal avec les ruptures. Je déteste les au revoir sur un quai de gare ou dans un aéroport. J'aurais voulu rester dans ce cocon bienveillant et je n'ai qu'une hâte, que l'on se retrouve à nouveau.

Merci Aurore de m'avoir permis de vivre cette soirée avec vous toutes. J'ai l'impression que nos souffrances seront moins vives de savoir que nous pouvons les partager. J'ai eu l'impression que l'on s'envoyait mutuellement du courage pour avancer.

 

 

 

30 mars 2022

Découragée…

Trois mois

Trois mois que, pleine d'espoir, j'ai acheté ce programme 

J'y ai tellement cru...

Je n'ai pas encore totalement perdu espoir

Mais c'est difficile

Si difficile de rester si lourde

23 mars 2022

paumée

Je me sens perdue

je n'arrive plus à savoir ce que je dois faire

je perds pied

je perds mon intention

22 mars 2022

Y croire encore

Surtout ne pas désespérer

Y croire encore

Même si mon image ne change pas

Me dire que ça change dans ma tête

Que le corps viendra plus tard...

Y croire encore

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